Le confinement l’a exacerbée mais la culpabilité c’est toute l’année !

La section syndicale ASSO-Solidaires du Secours Catholique nous propose son analyse, construite collectivement, de la question du sentiment de culpabilité qui ne quitte pas les professionnel·le·s de l’associatif que nous sommes. Pourquoi maintenant ? Parce que l’Etat d’urgence sanitaire que nous connaissons actuellement nous a collectivement mis·es à l’épreuve et a fait ressurgir cette question – qui par ailleurs nous traverse tout le reste de l’année. Il leur a semblé pertinent de lier cette question à celle du genre. Leur volonté ici est de permettre à des vécus qui peuvent sembler individuels de trouver une lecture structurelle et politique : culpabiliser de ne pas en faire assez pour les plus précarisé·e·s n’est pas anodin ! Culpabiliser de ne pas être autant qu’on le voudrait sur le terrain, parce qu’on a des enfants à garder ou que l’on est vulnérable, ne l’est pas non plus ! 

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Je n’ai pas arrêté de répondre aux demandes des salarié.e.s en détresse depuis le 16 mars, en arrêt ou non. J’aimerais bien souffler.

Le syndicat ASSO-Solidaires publie un nouveau témoignage d’une salariée d’association sur la période épidémique actuelle. Il démontre d’une manière accablante comment les souffrances au travail dans l’associatif s’articulent et s’amplifient avec celles de leur public. Ce n’est pas nouveau, mais la crise actuelle l’éclaire d’une lumière plus que crue. Il ne s’agit plus de risques « psycho-sociaux », mais de pure maltraitance.

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« on a juste l’impression d’être dans un labyrinthe de non-sens »

A la veille du « déconfinement » nous publions un dernier témoignage de travailleur.se de l’associatif en cette période de confinement. Période qui met à rude épreuve nos conditions de travail et nous pousse dans des situations ubuesque, comme celle de Jimmy qui travail dans l’insertion avec des jeunes.

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